17 septembre 2020 |
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Etre acteur de son changement – passer de l’inertie à l’action

Pour bon nombre d’entre nous, la crise actuelle a permis de (ou obligé à) remettre en perspective ses priorités et ses envies pour son avenir. Dans ce contexte incertain, cela reste compliqué de se projeter mais il existe pourtant des méthodes permettant de se questionner en profondeur et d’identifier les pistes que l’on souhaite explorer.

Du jour au lendemain, nous nous sommes retrouvés avec un rythme chamboulé et des libertés restreintes, sans parler des craintes liées aux impacts économiques à moyen et long-terme et, bien entendu, celles liées à notre santé et celle de nos proches. Le choc ainsi potentiellement engendré par le semi-confinement et les conséquences de notre cohabitation avec le COVID-19 peut avoir eu comme effet de nous plonger dans un état proche de l’inertie. Pour autant, des témoignages de virage professionnel et/ou personnel commencent à émerger, illustrant la prise de conscience chez certaines personnes d’un besoin vital de changement.

Lorsqu’on entre dans ce genre de remise en question, il est normal de passer par plusieurs phases. Premièrement, il est probable de se trouver dans une position de déni, ralentissant inévitablement la prise de conscience du besoin de changement. Puis vient celle où on broie du noir, où tout nous semble impossible, où parfois même on doute de soi et de ses capacités.

On a le sentiment que la situation vécue ne pourra jamais changer, et on se place de fait dans cette attitude d’inertie. Il peut être utile, à ce stade, de se forcer à prendre du recul et analyser notre ressenti de manière aussi objective que possible : quelles sont les émotions que je ressens ? Qu’est-ce qui provoque, concrètement, ces émotions ? Qu’est-ce qui ne me convient fondamentalement pas ou plus ? Qu’est-ce que je souhaiterais changer ? Quel est mon idéal, vers quoi j’aimerais aller ? Quelles sont mes ressources aujourd’hui pour me soutenir dans ce changement ? Quels sont à l’inverse les freins ? Etc.

Transcrire ses réponses par écrit, en prenant le temps, peut aider à structurer sa pensée et identifier ses besoins. Vient ensuite la phase où l’on décide d’opérer le changement et où le cheminement vers son idéal commence. On a quitté une situation insatisfaisante, mais on n’a pas encore atteint son objectif. On se retrouve dans une sorte d’entre-deux, qui comporte certains risques et obstacles.

On peut citer par exemple celui de l’attraction parfois irrésistible vers son ancienne situation, vers le statut quo, qui reste malgré tout la plus confortable car la plus connue et maitrisée. L’une des stratégies pour résister à cet appel est de transformer son objectif final en micro-objectifs, avec des échéances pour chacun, permettant ainsi d’avancer pas à pas vers son futur. Et de ne pas oublier de fêter régulièrement cette avancée et de se féliciter pour chaque étape.

Finalement, et quelle que soit la suite donnée à ses envies, le point essentiel à se rappeler sans cesse est que nous sommes les seules personnes à pouvoir définir ce qui est le mieux pour nous-mêmes et que nous possédons tous les ressources en nous pour activer le changement et concrétiser ses projets !